Star Pupils 2015
This page displays a selection of good, fun, interesting or outstanding French homework, submitted by students working at various levels.
I get so proud of them I want to share! (I only make minor adjustments before publishing).
Enjoy!
*Cet étudiant intermédiaire devait écrire son opinion sur un texte vantant les multiples bienfaits du jardinage :
« En été j’aime travailler dans le jardin pendant quelques heures par semaine. Principalement la tonte de la pelouse et le désherbage. Ma partenaire aime à soigner les plantes en pot sur les patios. Nous aimons quand tout est propre et bien rangé et obtenir la satisfaction de cela. Nous aimons nous asseoir dans le jardin, profiter de la tranquillité avec un verre de vin, ou regarder les petits-enfants qui jouent.
Il est possible que ce plaisir soit bon pour notre santé mentale et notre bien-être. Je ne suis pas sûr du tout des avantages physiques. Je suppose qu’il y a des bénéfices pour les gens qui sont inactifs, mais ce n’est pas nous.
Je ne sais pas comment les chercheurs ont fait leurs conclusions. Ils disent qu’ils ont fait l’analyse d’un questionnaire de santé répondu par des jardiniers et non-jardiniers. Cependant, il est très difficile de prouver un lien, basé seulement sur une corrélation mathématique.
Il est également probable que les personnes qui ont répondu au questionnaire connaissaient son objectif, ce qui peut avoir biaiser leurs réponses.
Cependant, je peux être injuste envers les chercheurs. Très souvent, des articles de journaux sur la recherche sont inclinés à les rendre intéressants pour les lecteurs, et ainsi aider à vendre le journal. »
Tony/ novembre 2015
*Cet étudiant devait utiliser le passif et le vocabulaire des faits divers, pour relater les attaques meurtrières de novembre 2015.
« Un théâtre et des restaurants à Paris ont été attaqués par des terroristes. Plus de cent personnes ont été blessées. Pendant les attaques, beaucoup de personnes ont été prises au piège dans les bâtiments. Plusieurs terroristes ont été tués par les gendarmes ; d’autres ont été placés en détention et mis en examen ; au moins trois sont recherchés à travers l’Europe. Pendant plusieurs heures, au moins trois terroristes sont restés retranchés dans leur appartement à Saint-Denis. Tous les trois ont finalement été tués par les gendarmes.
Les services de secours de Paris ont travaillé toute la semaine, traqué les terroristes et aidé les personnes blessées dans les attaques. Les Français ont eu un choc. Une minute de silence a été tenue partout dans le monde pour les victimes. Un état d’urgence a été étendu aussi à Bruxelles , où d’autres terroristes se cachaient. A Londres, les gendarmes armés sont allés en patrouille dans les rues pour éviter les attaques. »
John Cr/ novembre 2015
*Cet étudiant avancé devait écrire un texte – après la lecture d’un article paru dans Le Figaro- sur les nouvelles économies, en utilisant tout le vocabulaire adéquat :
« Lorsqu’on gagne deux balles, ou on se trouve en situation de précarité, il faut trouver les moyens de se débrouiller. À force de parler aux autres qui ont le même problème, on découvre que la collaboration peut améliorer la situation. Une crise peut donner lieu à des initiatives qui n’auraient jamais vu le jour autrement.
La collaboration est fondée sur l’échange de savoir-faire et la mise en commun des ressources. Un exemple de la mise en commun de ces ressources est l’économie de troc ; une forme de commerce qui existait avant qu’on ait inventé l’idée de la monnaie. Un autre exemple est l’idée de prêter et de louer les biens et de ne pas les acheter. On n’achète pas une perceuse électrique pour l’utiliser une fois, mais on l’emprunte à un voisin ou à un SEL (service d’échange local), ou bien on la loue.
L’économie collaborative est facilitée par la toile, par exemple les sites de rencontres. Certains de ces sites provoquent des rencontres amicales de gens qui ne se seraient jamais côtoyés. Cette société fonctionne sur du donnant-donnant. Elle exige peut-être une attitude moins matérialiste qu’autrefois. »
Robin/octobre 2015
*Cet étudiant avancé avait décidé d’écrire une petite histoire pour bien assimiler le vocabulaire de la voiture et des pannes…. Impressionnant ! :
« Elle a essuyé son visage. Le jour devenait chaud et la voiture était en panne d’essence. En conséquence de ça, la clim. ne marchait pas et la boîte à froid a commencé à dégeler. Pour Eveline, c’était un désastre, la dernière goutte d’eau, au commencement de ses vacances avec son ami Pierre.
« Pourquoi ne l’as-tu pas vérifié ? » elle s’est plainte.
« Parce que l’aiguille sur le compteur du tableau de bord ne marchait pas depuis ce matin, je n’ai pas remarqué que c’était cassé. » a répondu Pierre.
Tant pis pour avoir choisi une voiture classique de plus de trente ans !
Et ce n’était pas tout ! Ils ont encore eu une crevaison sur l’autoroute mais ils ont été aidés par la dépanneuse, un bel homme avec un air de confiance (« pas comme Pierre », Evelyne a-t-elle pensé !). Mais quelquefois une crise est amusante, et une délicieuse surprise.
« Que fais-tu dehors ? » a-t-elle dit à Pierre, qui avait sa tête sous le capot.
« Je crois que c’est bien la batterie », a-t-il répondu avec fermeté.
Et puis, après une demi-heure à essayer de démarrer…
« Je crois que c’est le moteur ! » a-t-il crié.
« Oui, bien sûr » Evelyne a répondu, avec un air d’ironie de quelqu’un qui sait.
Enfin, le soir est arrivé et le soleil s’est couché et ils ont commencé à accepter que la nuit tombait et qu’ils pouvaient passer la nuit dans la voiture.
« Nous devrions essayer de tirer parti de cette situation » a suggéré Pierre, attendant avec impatience de passer la soirée ensemble.
« Une vieille voiture n’est pas trop mal » a convenu Evelyne. »
Jonathan/ septembre 2015
*Cet étudiant avancé devait résumer un article paru dans The Courier du 28 août 2015, à propos d’un jeune entrepreneur :
« De nos jours, les gens généralement ne connaissent que les tissus faits à la machine. Les produits faits main sont beaucoup plus rares puisque le travail est lent, dur et exigeant, par conséquent cher. Cependant il y a des artisants qui continuent avec l’œuvre traditionnelle – les tisserands des îles d’Écosse sont probablement les plus célèbres- par exemple Harris Tweed.
Le métier est ancien, oui, mais il y a des jeunes comme JoeWhitbread, de Tunbridge Wells, qui sera peut-être la nouvelle génération de tisserands. Ce jeune homme a grandi dans la ville et comme écolier il n’avait pas bien réussi, surtout dans les maths. Néanmoins il a trouvé son métier, malgré le fait que ce travail soit à base de chiffres. Joe utilise aujourd’hui ses compétences en choisissant les couleurs, le fil, le dessin et le motif ; puis toutes ces choses sont mélangées dans le processus de fabrication. Il a maintenant son propre atelier à Tunbridge Wells, où il crée ses échantillons de tissu pour des clients locaux, ou loin, comme à New York.
Pendant la dernière décennie il a fait une formation à Falmouth College of Art, où il a vendu sa première pièce. Il a appris qu’on peut tisser presque n’importe quoi, en travaillant aux États-Unis, où il a tissé un fil en plastique : « c’était une commande pour Ralph Lauren et très difficile à travailler » a-t-il dit. Bien qu’il soit jeune –seulement 26 ans- il aime et suit l’œuvre de maîtres comme William Morris. Il stresse fortement qu’on doit comprendre le processus de fabrication avant de faire nos propres dessins. Pour casser les règles et dessiner quelque chose de nouveau et d’individuel, énormément de talent est nécessaire. Heureusement pour lui, il est bien equipé, avec un bon œil pour les couleurs et les nuances.
Selon Joe, nous sommes aujourd’hui assez ignorants des métiers et méthodes du passé, mais il y aura un bon futur pour les biens faits main dans un monde de plus en plus mécanisé. Il croit en un avenir où les produits seront faits pour durer à jamais, pas seulement à la mode de temps en temps. Une invitation à enseigner dans une école sera peut-être sa chance de faire passer le mot parmi les étudiants de la prochaine génération. »
Bob/ septembre 2015
*Cette étudiante intermédiaire/avancée devait utiliser l’imparfait pour décrire (d’après une photo ancienne) la mode des années 60 et ce qui a changé depuis :
« Entre les 10 années de 60 à 70, la vie pour les jeunes femmes était très différente d’aujourd’hui. Si on regarde la photo, les filles avaient probablement de 18 à 24 ans , mais elles avaient déjà l’apparence de leurs mères, qui avaient à peu près 40 ou 50 ans. Une raison était parce que la mode était plus stricte au commencement de la décennie et on avait moins de choix. Mais bien sûr, au milieu des années soixante, tout le monde allait changer….
C’est ironique parce que maintenant les filles suivent la mode de cette époque. Les mères suivent également la même mode que leurs filles car l’idéal est d’avoir l’apparence de la jeunesse.
D’un autre côté, c’était sans doute le commencement des années plus libérales. Nous avions la pillule pour la première fois, la mini-jupe, la musique pop, les Beatles, Françoise Hardy et Mary Quant, une doyenne du style. Pourtant, il était encore normal de se marier jeune et d’avoir des enfants, et les femmes travaillaient presque toujours dans la maison.
Aujourd’hui le mariage n’est pas si important pour les jeunes et quand ils ont des enfants il est normal que les parents retournent au travail.
À mon avis, en 1960 les jeunes étaient plus détendus. Pour passer leur temps il avaient la musique pop, les copains, la radio, etc… Mais ils n’étaient jamais isolés par la technologie. C’était une belle époque, bien qu’ils n’aient pas eu de bons frigos, ni de grand choix pour l’alimentation ; des maisons plus froides et surtout… pas de téléphone portable ! Alors personne n’était branché ! »
Anne N / septembre 2015
*Cet étudiant intermédiaire devait utiliser l’imparfait pour décrire ce qui existait autrefois mais n’est plus aujourd’hui :
« Autrefois les magasins étaient complétement différents des supermarchés modernes. Les assistants servaient les clients derrière le comptoir. Il n’y avait pas de libre-service. À cette époque les prix n’étaient pas chers et généralement les agriculteurs de la région produisaient la nourriture. Maintenant, nous avons de grands supermarchés qui ne sont pas situés en ville. Normalement, il faut conduire la voiture là et nous pouvons acheter toutes les marchandises dans un magasin. Mais il y a toujours les petits magasins. Par exemple, je préfère aller dans une boucherie près de chez moi. La viande est locale et je peux aussi acheter des fromages, des tourtes, des herbes et des épices. Pas si différent de jadis. »
John Cr./ septembre 2015
*Cette étudiante débutante devait dire pourquoi elle aime une ville en particulier :
« J’aime beaucoup Paris. Je pense que c’est une belle ville. Il y a beaucoup de choses intéressantes à faire et à voir. Il y a beaucoup de jolis restaurants et une excellente cuisine. On peut trouver d’élégants cafés dans toute la ville.
Il y a beaucoup de musées comme le Louvre, qui contient des peintures historiques, et il y a des cathédrales fascinantes comme Notre-Dame.
Cette belle ville est aussi la capitale de la mode et de l’amour. »
Haya/ septembre 2015
*Cet étudiant avancé devait écrire à propos de ce qui l’agace sur la route, en utilisant des termes comme : “agacer”, “hérisser le poil”, “exaspérer”, etc… :
« Sur les routes, l’enfer c’est les autres conducteurs.
Il y a plein de comportements sur les routes qui m’agacent. Evidemment, personne ne comprend comment conduire sauf moi et je suis obligé de corriger leurs fautes.
Le problème le plus grave est ceux qui occupent la voie du milieu ou d’extérieur sur une autoroute inutilement. Ces crétins sont la cause principale du stress et des embouteillages sur les routes. Quand je me trouve derrière quelqu’un qui peut bouger à gauche mais qui, pour des raisons que je ne comprends pas, décide de continuer à barrer le passage, j’adopte le comportement correct et anglais et j’exprime mon agacement à ma pauvre femme, fréquemment en poussant un soupir.
Même si les routes avaient été libérées de cette menace, je me trouverais exaspéré par les conducteurs qui changent de voie sans communiquer par signaux. Peut-être qu’ils ont un problème avec leur clignotant, ou peut-être qu’ils supposent que c’est pas très important de communiquer leur intentions aux autres. Et, à la fin, la raison n’est pas très importante. Ce qui est important est qu’il m’hérisse le poil et je devrais me tourner vers ma femme et expliquer qu’ils ont tort. Sans doute, elle est reconnaissante pour mes pensées. »
John Ci./ août 2015
*Cet étudiant débutant devait décrire son lieu de vacances préféré, en incluant des détails sur la situation, les bâtiments et les attractions :
« Je vais à Alfriston quelques fois dans l’année. C’est un petit village pittoresque près de Seaford. Il se trouve dans une vallée, près de la rivière Cuckmere et est dominé par les South Downs. Vous pouvez marcher près de la rivière, à la mer. Il y a beaucoup de bonnes promenades. La famille de ma mère faisait de l’élevage dans cette région et j’y ai habité pendant trois ans avant d’aller à l’université. Je suis très friand de la région.
Alfriston est vieux. Ses rues sont étroites et la circulation peut être mauvaise. C’est populaire avec les visiteurs et il y a une longue histoire de guerres, de contrebandiers et de marchands. Les bâtiments sont construits dans un style traditionnel, noir et blanc, avec la brique et le bois. Il y a plusieurs hôtels, restaurants, salon de thé et boutiques de souvenirs dans la rue principale. Les ruelles sont calmes. Il y a une vieille église et un joli espace vert.
Cependant, la raison principale pour aller là-bas est un « cream tea » après une longue marche ! »
Tony/ août 2015
* Les devoirs d’une débutante sur des questions très pratiques avec « devoir », « pouvoir » et « vouloir » (seulement 3 petites corrections). J’ai l’impression qu’il y a du vécu là….. :
« Une rencontre à la préfecture.
Moi : Bonjour Madame, j’ai une voiture que je dois immatriculer en France. Pouvez-vous le faire ici maintenant, s’il vous plaît ?
Employée de préfecture : Avez-vous la documentation nécessaire avec vous ? Autrement c’est impossible.
Moi : Je ne comprends pas. Que voulez-vous ?
E.P : Je dois avoir un certificat de conformité, ue carte grise, un C.T, le document d’enregistrement et un chèque. C’est tout !
Moi : Excusez-moi mais je ne sais pas de quoi vous parlez. Qu’est-ce que vous voulez dire ? Comment ça marche ?
E.P : Je veux dire que c’est difficile ! Mais vous devez apporter un dossier avant de pouvoir demander l’immatriculation. Vous devez obtenir les renseignements.
Moi : je ne peux pas faire tout cela. C’est trop compliqué ! Nous ne devons pas faire ça en Angleterre .
E.P : Bien, je propose que vous retourniez en Angleterre, vendez votre voiture puis revenez en France et achetez une française. Au revoir, Madame. Au suivant, s’il vous plait ! »
Valerie/ juin 2015
*Cette étudiante intermédiaire devait utiliser certaines expressions telles que « Il est poli/impoli de », « Il est mal considéré de » et « Il faut », en réponse à un texte sur les bonnes manières en France.
« Etiquette et savoir-vivre en Angleterre.
Il est poli d’écrire une lettre de remerciements (ou d’envoyer un email, si vous connaissez bien la personne) après un dîner ou une soirée, ou si vous avez reçu un cadeau. Ça doit être fait immédiatement après l’occasion.
C’est mal considéré de ne pas faire la queue et attendre votre tour.
À un dîner formel, il est impoli de commencer à manger avant que votre hôte commence.
Il faut respecter l’avis ou la demande d’éteindre votre téléphone portable et il est mal considéré de ne pas le faire. Chaque année, à Wimbledon, il y a toujours quelqu’un qui pense que c’est amusant de laisser son portable allumé ! »
Terri/ juin 2015
*Cette étudiante intermédiaire devait utiliser certains termes technologiques afin de parler de son équipement.
« Je pense que je suis technophile. J’ai un iphone et un ipad et je fais tout dessus. Je les utilise pour faire des courses, faire des recherches sur Internet, écouter de la musique et des podcasts et puis bien sûr j’envoie des textos, des emails, etc.
J’ai deux télévisions à la maison : une dans la cuisine et une dans le salon. Elles sont utilisées, la majorité du temps, pour les programmes de télévision des enfants. Je la regarde de temps en temps pendant la soirée. J’aime particulièrement les émissions de cuisine comme Masterchef, ou les séries télévisées comme Grey’s anatomy ou Scandal. »
Victoria/juillet 2015
*Cette étudiante intermédiaire devait écrire un court texte sur sa carrière (à l’imparfait).
« J’étais directrice des ressources humaines (DRH). Je travaillais dans un bureau à Londres et je faisais des entretiens d’embauche pour les secrétaires et le personnel d’administration. Je répondais au courrier des candidats et je parlais avec les agences de recrutement. Je faisais également toute l’administration pour les vacances et les congés maladie. C’était chargé mais avec beaucoup de variété. »
Karen/juillet 2015